11 avril 2014
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TAMBOURS VOILÉS...
",j'avais arrosé le jardin, cinq arrosoirs pleins, en pluie, et j'étais dans le salon, devant mon premier verre, j'ai senti comme un frémissement, je me suis levé, d'instinct, et elle était là, toute frêle et souriante, à la porte, je l'ai serrée dans mes bras, sans un mot, et j'ai pleuré, pleuré, de lourdes et chaudes larmes, j'ai pleuré, en l'écrasant contre moi, en couvrant son beau visage de petits baisers émus, je n'ai rien dit, pas un mot, et nous sommes restés ainsi longtemps, sur le pas de porte, dans les bras l'un de l'autre,''
© Solamens/"Tambours voilés"/roman/p.47